Lors de cette visite, M. Tahar Hadjar, s'est enquis du projet de 8.000 places pédagogiques réalisé au titre du grand projet du nouveau pôle universitaire, baptisé au nom du défunt moudjahid et journaliste Tahar Ben Aïcha. Cet édifice scientifique prévoit également la réalisation de 2.000 places pédagogiques, en plus d'autres structures pédagogiques, dont une bibliothèque centrale de 1.000 places et un réfectoire de 800 places.
Le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique a procédé, également à l'appellation de la cité universitaire de 1.000 lits (2) au nom du défunt Moudjahid Belhadi Abdelkader.
Mettant à profit sa tournée dans la wilaya, M. Hadjar s'est enquis du chantier de réalisation d'un stade universitaire, d'un projet de réalisation d'une résidence universitaire de 3.000 lits, et d'un projet de restaurant central de 8.00 places. Auparavant, M. Hadjar a inspecté l'institut des sciences islamiques et écouté un exposé sur les activités de cette institution universitaire et les spécialités qui y sont dispensées.
En marge de cette visite, le Pr. Hadjar a animé un point de presse où il a souligné la nécessité de faire de l'université algérienne un ‘‘partenaire social'' dans le développement local, en indiquant qu'"Il appartient à l'université algérienne d'être un partenaire social effectif dans le développement local pour répondre aux exigences de développement en fonction des spécificités de chaque région''.
Par ailleurs et dans ce cadre, Il a relevé, que la wilaya d'El-Oued s'est vue doter d'un projet d'une école supérieure des sciences d'agronomie, appelée à devenir un pôle pour les wilayas du Sud du pays notamment au plan du développement de l'agronomie saharienne.
La seconde journée de la visite dans la région, a été consacrée à la commémoration du 71ème anniversaire des massacres du 8 mai 1945. Intervenant lors des festivités commémoratives qu'a abritées la commune d'El-Ogla (15 km Sud d'El- Oued), le ministre a indiqué que "l'Algérie ne disposait à l'indépendance que d'une seule université, en l'occurrence celle d'Alger, avec un effectif de 800 étudiants, pour passer en 2016 à un nombre de 107 institutions universitaires regroupant près de 1,5 million d'étudiants".
Evoquant les évènements historiques des massacres du 8 mai 1945, le ministre a souligné que "l'université algérienne a mis à la disposition des chercheurs, historiens et étudiants, les mécanismes pratiques pour analyser et apporter un éclairage sur l'histoire de l'Algérie, par les Algériens eux-mêmes".
Ceci est rendu possible, a-t-il dit, grâce aux efforts des responsables des institutions universitaires facilitant aux chercheurs l'accès et l'exploitation des archives et documents historiques classés au niveau des bibliothèques et des musées, ainsi que des témoignages vivants de moudjahidine ayant vécu des périodes de la guerre de libération nationale.
Dans ce cadre, le ministre a procédé à l'appellation du lycée d'El-Ogla au nom du Chahid Tahar Bahi, avant de visiter une exposition de photographies et de tableaux de peinture retraçant des pans de l'histoire militante et combattante de l'Algérie contre le colonialisme et assisté à une représentation théâtrale intitulée "Epopée de l'Algérie", interprétée par une quinzaine d'artistes de l'association "El-Kouthbane" (dunes de sable), retraçant l'histoire révolutionnaire de l'Algérie de 1832 à 1962.